Questioning Justice
Questioning Justice
2016/17
(Extrait) « La justice, c’est beaucoup plus que l’ordre et le maintien de l’ordre. L’ordre, sans la justice, c’est le désordre.
Ce livre est un appel: non seulement au monde politique et aux juristes, mais à tous les citoyens.
La justice est bien plus qu’un jugement, plus qu’un peine. La justice, c’est également essayer de comprendre, le pardon, la tendresse.
La justice, c’est également le courage : le courage pour se poser des questions et le courage de la tendresse.
Du message de Stéphane Hessel, nous avons trop souvent et trop facilement répété son appel à l’indignation. Mais il est vrai, l’indignation exige un courage intellectuel à l’instar de cette lâcheté de l’indifférence.
Mais le vrai courage est celui d’agir, de la résistance. Cela fut le coeur du message de Stéphane Hessel : la résistance contre l’injustice, contre ce nouvel occupant, cet occupant des esprits, le populisme.
Pour le citoyen, mais également pour le magistrat, je peux résumer cette résistance par le titre de cet autre livre, celui d’ Edwy Plenel, directeur de Mediapart, écrit en mémoire pour de Stéphane Hessel : ‘Dire Non’.
En France, Edwy Plenel disait ‘non’ contre l’hystérie Sarkosyste – à traduire en Flandre comme un ‘non’ contre cette diabolisation par Bart De Wever (président du parti nationaliste flamand) des muselmans, les réfugiés, les jeunes...
Mon appel explique les mots de Voltaire, depuis des années sur mon blog : ‘J’écris pour agir’. Les citoyens doivent agir, même si c’est seulement pour écrire. »
Vous retrouverez ces mots bientôt dans la traduction (alors professionnelle ;- ) de mon livre ‘La force de la justice’, paru en néerlandais fin novembre dernier.
Il y an un an exactement, quelques heures avant l’attentat de Bruxelles, un peu avant minuit, j’atterrissais à Zaventem. Je mentionnais à mon épouse le sourire des policiers belges à l’arrivée. Je les vois encore à droite, en sortant. Ma remarque était un peu amère et dubitative en même temps.
Notre vol partant de Toulouse étant retardé de plusieurs heures pour cause de grève, les passagers allemands avec escale à Zaventem n’ont pas pu embarquer et ont passé la nuit à Toulouse, pour y prendre un autre avion le matin tôt. Pour Zaventem.
Ce n’était pas mon heure, et je pense à eux, et à toutes les victimes.
Depuis l’attentat des Cellules Communistes Combattantes du 15 octobre 1984 au centre Paul Hymans à Ixelles (également mon secrétariat à l’époque) et aux attentats des ‘Tueurs du Brabant’ un sentiment, une réflexion ne m’a jamais quitté.
Gardons courage, car la plus vulnérable des victimes, c’est peut-être notre démocratie. Elle aussi, mérite notre tendresse.
A lire aujourd’hui dans Knack et Le Vif/L’Express (lien ici) : ‘interdiction de rassemblement : ‘Le plan d’urgence de la N-VA est un fait’
"Ce n'est pas une ordonnance de police, mais un pamphlet politique d'un administrateur autoritaire d'une cité d'état."
En néerlandais: ma conférence du 15 février 2017 à la faculté de droit de Gand UGent (lien)
bruxelles
22 maart 2017
A lire aujourd’hui dans Knack et Le Vif/L’Express : ‘interdiction de rassemblement : ‘Le plan d’urgence de la N-VA est un fait’
"Ce n'est pas une ordonnance de police, mais un pamphlet politique d'un administrateur autoritaire d'une cité d'état."