Questioning Justice
Questioning Justice
2017/18
Voilà le deuxième volet de ma conférence au festival TomorrowNow à Liège, le 22 avril 2018.
Je terminais la première partie avec le professeur Benoît Allemeersch (KULeuven) qui plaide pour une approche qui mise pleinement sur la prévention des procédures. Mais cela demande une chose qui n’a pas de prix : un changement des mentalités de la part des magistrats.
J’ai essayé de la mettre en œuvre, cette pratique, pour la simple raison que j’avais constaté que ... la justice est un producteur de pauvreté.
Comme le soulignait feu le professeur Marcel Storme (UGent) dans sa conférence d’adieu, « la Justice n’est pas une machine à sous mais un service public qu’il convient de traiter avec parcimonie ».
Pourtant, ce qui est sûr, c’est que les procédures représentent souvent une perte d’argent pour le créancier, mais surtout et toujours pour les plus faibles d’entre nous : les statistiques que je présente sur mon blog JustWatch.be prouvent qu’une facture moyenne (avec clause de majoration) de 200 euros s’envole allègrement à 600 euros minimum : elle est donc majorée de deux fois son montant en guise de « punition » judiciaire, même pour ceux qui veulent payer leur dette.
Tout ceci condamne de très nombreux ménages à des années de remboursements.
Et pourtant, une autre technique est possible, avec les lois existantes.
Lisez l’intégralité de la première partie (2/4) de cette conférence sur Mediapart (lien ici) et demain la suite.
TomorrowNow à liège (2/4)
27 mei 2018
C’est lors des Marches Blanches de 1996 que cet intérêt pour une « autre justice » a pris un véritable élan.
C’est alors, que année après année, nous avons découvert la « loi du tiers » : quel que soit le nombre d’appels en conciliation, au moins un tiers des cas aboutissent à un paiement ou un accord.